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Pitch de vente 

La désinformation sur le Web : pitch vidéo

Projet réalisé en équipe dans le cours TEN-7015 en 2021 à l'Université Laval

Étant donné la formation conçue à la session précédente dans le cours TEN-7006, nous avions à créer un pitch pour vendre notre projet à notre client fictif : la Fédération des cégeps. Celui-ci devait être d'une durée approximative de 5 minutes et devait contenir les éléments suivants : 

  • Contexte du projet.

  • Tweet de 280 caractères.

  • Description du public et description d'une vidéo promotionnelle à leur intention.

  • Objectifs d'apprentissages et description de la formation.

  • Argumentation et description d'une vidéo promotionnelle pour notre public cible.

 

Nous avons choisi de réaliser une vidéo avec le logiciel Screencast-O-Matic, car nous devions nous initier à ce logiciel dans le cadre d'un autre projet. 

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Après avoir créé une première version, nous l'avons soumis à nos collègues de classe pour rétroactions. À la suite des commentaires reçus, nous avons effectué des modifications. Notamment nous avons amélioré le ryhtme de la vidéo en coupant ou allongeant certaines sections. Nous avons aussi ajouté une conclusion ayant plus d'impact. Nous avons ajouté du texte pour clarifier le message (identifié les personnages mentionnés dans la vidéo) et avons enlevé les diapositives pour les remplacer par un visuel plus animé. Nous avons modifié certaines images pour qu'elles soient davantage cohérentes avec le message.

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À améliorer

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  • Mettre davantage de l’avant nos arguments pour être plus convaincantes. 

  • Clarifier pourquoi on parle des enseignants et bibliothécaires dans le pitch : ils ne sont pas les apprenants, mais peuvent utiliser la formation dans leur travail auprès des étudiants, qui eux, forment notre public cible. 

  • Mettre à jour les images de la formation. Nous avions utilisé une ébauche de la formation, qui comportait des faiblesses (notamment l'apparence inadaptée (médecin) de Professeure Perplexe).

Voici le pitch de la formation Face à la désinformation : À la recherche du vrai! :

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Principaux défis

J’avais déjà fait quelques vidéos dans le passé. Le montage et la réalisation ne sont pas des tâches qui m'impressionnaient. L’utilisation d’un nouveau logiciel ne me faisait pas peur non plus. Toutefois, j’ai trouvé très difficile le fait de réaliser ce type de projet en équipe.

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La tempête (ou le blizzard ?) d'idées

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Pour moi, le lancement du projet était un bon défi. Les discussions de départ m’ont demandé beaucoup d’efforts et d’énergie. Nous proposions des idées de concepts à la manière d’un brainstorm, mais difficile d’y voir clair lorsqu’on décrit des images avec des mots, sachant qu’une image vaut 1000 mots! Pour m'exprimer du mieux que je pouvais, j’ai tenté d’utiliser des termes associés aux effets cinématographiques ou de transposer les effets sensoriels du vidéo en mettant des effets dans ma voix. Il reste que je n'avais pas toujours l'impression de vraiment communiquer ce que je voyais dans ma tête. Nous avons quand même fait un gros travail d'échanges d'idées et j'en suis impressionnée. Mais à un moment, plutôt que de s’éterniser à ce que chacune d'entre nous tente de partager avec exactitude ses images mentales aux autres, nous avons finalement choisi de laisser chaque membre développer une vidéo pour rendre son idée concrète et plus facilement communicable.  Bien sûr, nous avons réussi à nous entendre au préalable sur les grandes lignes de chaque section (le concept, le texte, les arguments, les types de médias).

 

La précieuse cohérence
 

Maintenant, comment s’assurer de la cohérence de la vidéo lorsque chacune travaille individuellement sur le visuel du produit final? Nous avons mis beaucoup de temps sur cet aspect. À un moment, nous avons réalisé que nous n’avions pas utilisé la même couleur ou les mêmes polices de caractère.

 

J’ai eu une idée de solution, mais malheureusment, elle m'est venue après avoir terminé le travail : nous aurions pu utiliser un moodboard. Cela nous aurait permis d’exprimer nos idées avec des images lors du brainstorm et ensuite, d’y ajouter les codes de couleur et les polices utilisées lors du développement.

 

Comment s'organiser ?

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D’abord, le fait que tout le monde touchait à toutes les facettes du projet (script, idéation, direction artistique, montage) rendait la cohésion du produit final plus difficile et nuisait au perfectionnement de chaque aspect. Par exemple, pour le script, chacun avait rédigé une partie, ce qui faisait en sorte que le texte n’était pas uniforme dans le style, qu’il n’était pas toujours cohérent et qu’il manquait des éléments. L’ensemble du texte a été révisé par une personne et bonifié à partir de ce regard global. Cela me fait penser qu’il est pertinent, dans ce genre de projet, que chaque aspect de la vidéo soit de la responsabilité d’une personne spécialisée et bénéficie d'une vision d’ensemble. Au cinéma par exemple, ce n’est pas seulement une question d’expertise si les monteurs se confinent au montage et si les scénaristes ne font pas la direction photo : c’est aussi pour s’assurer de la cohésion du produit final.

 

D’un autre côté, il n’aurait pas été possible de diviser complètement les tâches (par ex. une personne écrit le script, une personne fait le montage). En mettant des images vidéo sur des parties du script que je n’avais pas moi-même écrites, j’ai réalisé que pour moi, le script ne pouvait pas être rédigé indépendamment des images : il faut avoir une idée de ce qui apparait à l’écran pour rédiger un texte adapté. Comme j’écris des chansons, je ferais le parallèle : les meilleures chansons sont créées en trouvant les paroles et la mélodie en même temps.

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L’une des raisons est le rythme. Contrairement à une présentation Powerpoint, la vidéo est rythmée, ce qui transporte et crée des sensations chez le public. C’est une force de la vidéo qu’il faut exploiter. Ainsi, on ne peut pas créer un segment vidéo en ne pensant qu’au propos et à l’image qui représente le propos : il faut penser à l’effet qu’on veut créer chez le spectateur à l’aide du rythme (et du son). Le texte doit donc être adapté à ce rythme.

 

Si c’était à refaire, comment alors devrait-on organiser le travail d’équipe pour un projet vidéo de la sorte ?  Je suggérerais qu’en groupe, on décide du concept général de la vidéo et des éléments de contenu qu’on souhaite intégrer. Ensuite, chacun développe tous les aspects (image, musique, son, texte) d'une section de la vidéo. Pour finir, chaque personne se verrait attribuer une spécialité (montage, musique, script, direction artistique) et à partir d’une vision d’ensemble de cet aspect à travers toute la vidéo, apporterait des modifications aux diverses sections pour garantir l’uniformité et l’atteinte des objectifs.

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Autres apprentissages

Accrocher le public

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Il faut trouver des stratégies pour accrocher notre public et le marquer. Je mesure l’importance de la force de l’argumentation dans un pitch, mais aussi des techniques multimédias qui vont soutenir cette argumentation et lui donner de la puissance. Pour ce faire, nous avons utilisé la musique, les effets sonores et des effets vidéo comme l’accélération et la pause. Dans un prochain projet, j’approfondirais cette avenue et j’explorerais le storytelling, qui est une stratégie marketing intéressante.

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La science de la conception graphique et multimédia

 

Dans une vidéo de pitch comme celle-ci, il est important d’utiliser des principes de conception de l’enseignement multimédia. Ce n’est pas une vidéo éducative à proprement parlé, mais dans un sens, il y a un certain apprentissage puisqu'on souhaite communiquer de l’information efficacement de manière à ce qu’elle soit mémorable pour le public. Il est aussi primordial d’utiliser les principes de la conception graphique. Grâce aux lectures faites dans le cours et à la mise en pratique des principes dans ce projet, je me sens capable de les appliquer dans de futurs projets, que ce soit des programmes de formation ou des vidéos.

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